Porche du mystère de la deuxième vertu, Charles Péguy

Charles Péguy compose le Porche du mystère de la deuxième vertu en 1911. Il s’adresse aussi à Notre-Dame de Paris par cet extrait où il énumère les saints patrons de Paris sculptés aux portails de la cathédrale.

Mais il vient un jour, il vient une heure,
il vient un moment où saint Marcel et sainte Germaine,
Et saint Germain lui-même et notre grande amie
cette grande sainte Geneviève,
Et ce grand saint Pierre lui-même ne suffit plus
Et où il faut résolument faire ce qu’il faut faire…
…Et s’adresser directement à celle qui est au-dessus de tout…
…Parce qu’aussi elle est infiniment bonne,
A celle qui intercède,
La seule qui puisse parler avec l’autorité d’une mère.
S’adresser hardiment à celle qui est infiniment pure,
Parce qu’aussi est-elle infiniment douce,
A celle qui est infiniment noble
Parce qu’aussi elle est infiniment courtoise …
A celle qui est infiniment jeune,
parce qu’aussi elle est infiniment mère …
A celle qui est infiniment joyeuse,
Parce qu’aussi elle est infiniment douloureuse