Peinture

Les tableaux conservés à Notre-Dame datent du XVIIe et XVIIIe siècle. Commandés par les chanoines de la cathédrale aux plus illustres peintres parisiens, ils témoignent de la qualité artistique de la peinture religieuse à Paris à cette époque.

A Notre-Dame, les vitraux témoignent du goût de l’art médiéval pour la couleur. Au Moyen Age, les peintures sont présentes sur les portails et le jubé autour du chœur. Effacée par les intempéries, elles ont totalement disparu à l’extérieur de l’édifice. La cathédrale ne possède aucun tableau du Moyen Age. A cette époque, la peinture religieuse existe principalement sous forme d’icônes. En raison de leurs petits formats, ces précieux objets peints sont facilement transportables. La peinture décore également des coffres et tabernacles.

Dès le XIIIe siècle, de nombreuses familles et corporations de métiers témoignent de leur dévotion à Marie en commandant des décors de chapelles. Au XVIe siècle la corporation des orfèvres prend pour habitude d’offrir un tableau à Notre-Dame chaque 1er mai. Cette tradition évolue au XVIIe siècle à travers de grandes peintures appelées « les Mays de Notre-Dame ».

Au début du XVIIIe siècle, la corporation cesse son offrande annuelle. Au même moment, le chœur de la cathédrale subit d’importants travaux de rénovation. Ainsi, pour décorer ce nouveau chœur, les meilleurs peintres de l’époque réalisent les huit grandes peintures illustrant la Vie de la Vierge, dont seule la Visitation de Jean Jouvenet est restée sur place.

Enfin, un tableau représentant saint Thomas d’Aquin rappelle l’importance que ce dominicain exerce à Paris au XIIe siècle.