- Les « Mays » de Notre-Dame de Paris
- La Descente du Saint-Esprit
- Saint Pierre guérissant les malades de son ombre
- La Conversion de saint Paul
- Le Centurion Corneille aux pieds de saint Pierre
- La Prédication de saint Pierre à Jérusalem
- Le Crucifiement de saint Pierre
- Le Crucifiement de saint André
- La Lapidation de saint Étienne
- Les Prédictions du prophète Agabus à saint Paul
- La Visitation
- Saint Thomas d’Aquin, Fontaine de Sagesse
A Notre-Dame, les vitraux témoignent du goût de l’art médiéval pour la couleur. Au Moyen Age, les peintures sont présentes sur les portails et le jubé autour du chœur. Effacée par les intempéries, elles ont totalement disparu à l’extérieur de l’édifice. La cathédrale ne possède aucun tableau du Moyen Age. A cette époque, la peinture religieuse existe principalement sous forme d’icônes. En raison de leurs petits formats, ces précieux objets peints sont facilement transportables. La peinture décore également des coffres et tabernacles.
Dès le XIIIe siècle, de nombreuses familles et corporations de métiers témoignent de leur dévotion à Marie en commandant des décors de chapelles. Au XVIe siècle la corporation des orfèvres prend pour habitude d’offrir un tableau à Notre-Dame chaque 1er mai. Cette tradition évolue au XVIIe siècle à travers de grandes peintures appelées « les Mays de Notre-Dame ».
Au début du XVIIIe siècle, la corporation cesse son offrande annuelle. Au même moment, le chœur de la cathédrale subit d’importants travaux de rénovation. Ainsi, pour décorer ce nouveau chœur, les meilleurs peintres de l’époque réalisent les huit grandes peintures illustrant la Vie de la Vierge, dont seule la Visitation de Jean Jouvenet est restée sur place.
Enfin, un tableau représentant saint Thomas d’Aquin rappelle l’importance que ce dominicain exerce à Paris au XIIe siècle.