Mercredi 22 février 2023 : Mercredi des Cendres

Le Mercredi des Cendres marque l’entrée en Carême, Carême entièrement tourné vers la fête de Pâques, célébration de la résurrection du Christ et cœur de la foi chrétienne.

Venir recevoir les cendres, c’est prendre notre place dans la file des pécheurs et nous engager avec eux dans le chemin de la conversion. Nous n’avons pas trop de ces quarante jours pour nous laisser conduire à la racine du péché.

 

Offices à Saint Germain l’Auxerrois (Paris 1er)

– 12h15 : Messe avec imposition des cendres

– 17h45 : Office des vêpres du Mercredi des Cendres, retransmis en direct sur KTO, Télévision Catholique

– 18h30 : Messe avec imposition des cendres

 

Nous ne sommes pas pécheurs simplement parce que nous avons accumulé des fautes ; nous sommes pécheurs parce que notre cœur s’est détourné de Dieu. Ce mouvement radical est la cause et l’explication des différentes fautes que nous pouvons commettre. Leur liste se renouvellera toujours, si nous n’acceptons pas d’attaquer le péché à sa racine, si nous n’acceptons pas la conversion radicale à la foi en Dieu.

S’il nous est possible de nous reconnaître pécheurs et d’entrer dans un chemin de conversion, c’est parce que la miséricorde divine nous permet de voir le mal en nous comme nous le voyons hors de nous. Ce que nous apercevons de la miséricorde de Dieu est cela même qui nous permet de reconnaître l’action du mauvais en ce monde parce que nous la voyons dans la lumière de la victoire du

Christ. C’est parce que nous croyons que Dieu est un Dieu de tendresse et de miséricorde, parce que nous savons que le Christ a donné sa vie pour nous délivrer du péché, que nous pouvons oser regarder en face le péché de notre cœur.

On dit souvent que notre société a perdu le sens du péché. Peut-être faudrait-il expliquer un peu plus que la perte du sens du péché n’est que la conséquence de la perte du sens de la miséricorde. Si notre société est incapable d’identifier et de nommer le péché, c’est qu’elle a oublié être sous la main miséricordieuse d’un Père dont le souci permanent est d’accorder son pardon et de réconcilier les hommes avec lui.

Il ne sert à rien d’exhorter les gens à se reconnaître pécheurs si d’abord on ne leur annonce pas la bonne nouvelle du salut et si on ne leur donne pas la possibilité de faire face à la mort parce qu’ils sont déjà dans le Ressuscité.

† André cardinal VINGT-TROIS
Archevêque émérite de Paris

 

 

Le mercredi des Cendres, entrée en carême

Au cours des célébrations de ce mercredi, le prêtre marque le front des fidèles de cendres en disant : Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. La cendre symbolise alors la fragilité de l’homme, mais aussi l’espérance en la miséricorde de Dieu. Ce jour est un jour de jeûne et d’abstinence : Ce signe de pénitence, qui vient de la tradition biblique… manifeste la condition de l’homme pécheur, qui confesse extérieurement sa faute devant le Seigneur et exprime ainsi sa volonté de conversion intérieure, conduit par l’espoir que le Seigneur sera pour lui plein de tendresse.

L’évangile de ce jour est un passage de saint Matthieu (chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18) qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur : Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret (…) Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret (…) Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret.

Le carême est temps vécu dans la prière, le jeûne et le partage. Nous sommes invités :
– à prier davantage, en famille, en groupe, dans leur paroisse… ;
– à jeûner certains jours de carême (en particulier ce Mercredi des cendres et le Vendredi Saint, dernier vendredi de carême) ;
– à se tourner davantage vers les autres, à vivre ce partage, par exemple en apportant Retour ligne automatique
son soutien à une organisation caritative.

Pour aider les fidèles à se convertir et à grandir en humanité, l’Église propose aussi aux fidèles de recevoir le sacrement de réconciliation (la confession).

Concert : Gaetano Donizetti, La fille du régiment

Lundi 3 avril 2023 et Mercredi 5 avril 2023 – Théâtre des Champs Elysées (8e)

Chœur de femmes de la Maîtrise Notre-Dame de Paris
Chœur de l’Armée française
Orchestre de la Garde républicaine
Hervé Niquet, direction

 

PROGRAMME

Gaetano Donizetti (1797-1848), La fille du régiment

DISTRIBUTION

Jodie Devos | Marie
Sahy Ratia | Tonio
Marc Labonnette | Sulpice
Doris Lamprecht | La Marquise de Berkenfield
Philippe Ermelier | Hortensius
Dame Felicity Lott | La Duchesse de Crakentorp
Matthieu Justine | Un paysan

Hervé Niquet | direction
Orchestre de la Garde républicaine
Chœur de l’Armée française | direction Aurore Tillac
Chœur de femmes de la Maîtrise Notre-Dame de Paris | direction Henri Chalet

TARIFS

De 10 € à 125 €

 

 

Plus d’informations : https://musique-sacree-www.notredamedeparis.fr/

Vénération de la Sainte Couronne

Pendant le temps du Carême, cette année à partir du vendredi 16 février 2024, la vénération de la Couronne d’épines présentée aux fidèles a lieu chaque vendredi à 15h00, ainsi que le Vendredi Saint, 29 mars 2024, de 10h00 à 17h00, à l’église Saint Germain l’Auxerrois.

À Notre-Dame de Paris sont conservées et présentées à la vénération des fidèles les insignes reliques de la Passion du Christ : la Sainte Couronne d’épines, un morceau de la Croix, un Clou de la Passion.

Leur longue histoire trouve ses racines en Terre Sainte, à Jérusalem.
Saint Jean rapporte que les soldats romains, dans la nuit du Jeudi au Vendredi Saint, se moquèrent du Christ et de sa Royauté en le revêtant d’un manteau de pourpre et le coiffant d’une couronne garnie d’épines avant de le crucifier (évangile selon saint Jean, chap. 19).
La vénération des instruments de la Passion du Christ est mentionnée dès le IVe siècle dans les récits des pèlerins s’étant rendus à Jérusalem, particulièrement la Vraie Croix découverte par sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, peu après le concile réuni à Nicée en 325. Entre les VIIe et Xe siècles, ces reliques seront progressivement transférées à Constantinople dans la chapelle des empereurs byzantins pour les mettre à l’abri de pillages semblables à ceux subis par le Saint-Sépulcre lors des invasions perses.

En 1238, Baudouin II de Courtenay, l’empereur latin de Byzance en grande difficulté financière, propose au roi de France Louis IX, futur saint Louis, de lui engager la Couronne d’épines, offre que ce dernier accepte. Mais les régents de l’Empire ont déjà mis les reliques en gage auprès de banquiers vénitiens que saint Louis dédommagera.

Le 10 août 1239, il accueille vingt-deux reliques à Villeneuve-l’Archevêque. Le 19 août 1239, la procession arrive à Paris, le roi délaisse ses atours royaux, endosse une simple tunique et, pieds nus, aidé de son frère, porte la Sainte Couronne jusqu’à Notre-Dame de Paris. Il fait alors édifier un reliquaire à la mesure de ces reliques : la Sainte-Chapelle. Durant la Révolution française, les reliques seront déposées à l’abbaye de Saint-Denis puis, dépourvues de leurs reliquaires, à la Bibliothèque nationale. Suite au Concordat de 1801, la Sainte Couronne est remise en 1804, avec quelques autres reliques, à l’archevêque de Paris qui les affecte au trésor de la Cathédrale le 10 août 1806. Elles s’y trouvent conservées depuis lors, confiées aux chanoines du Chapitre chargés de leurs vénérations et placées sous la garde statutaire des Chevaliers du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

La Sainte Couronne est, sans doute, la plus précieuse et la plus vénérée des reliques conservées à Notre-Dame de Paris : elle est porteuse de plus de seize siècles de prière fervente de la Chrétienté. Elle est constituée d’un cercle de joncs réunis en faisceaux et retenus par des fils d’or, d’un diamètre de 21 centimètres, sur lequel se trouvaient les épines. Ces dernières ont été dispersées au cours des siècles par les dons effectués par les empereurs deByzance et les rois de France. On en compte soixante-dix, de même nature, qui s’en affirment originaires. Depuis 1896, elle est conservée dans un tube de cristal et d’or, couvert d’une monture ajourée figurant une branche de zizyphus ou Spina Christi – arbuste qui a servi au couronnement d’épines. Ce reliquaire, offert par les fidèles du diocèse de Paris, est l’œuvre de l’orfèvre M. Poussielgue-Rusand (1861-1933) d’après les dessins de l’architecte J.-G. Astruc (1862-1950).

Le fragment du Bois de la Croix provient lui aussi de celui conservé au trésor de la Sainte-Chapelle. Il fut prélevé lors de la destruction du reliquaire à la Révolution et sauvé par un membre de la Commission temporaire des Arts qui le remettra à Notre-Dame en 1805. Conservé dans un écrin de cristal, ce fragment est d’une longueur de 24 cm et présente à son extrémité une mortaise destinée à son encastrement, éléments correspondant exactement à l’une des traverses de la croix vénérée par saint Louis dont les plans ont été conservés.

Le Clou trouve sesorigines dans le trésor du Saint-Sépulcre. Le Patriarche de Jérusalem le remit, avec d’autres reliques de la Passion, à l’empereur Charlemagne en 799. C’est à Aix-la-Chapelle que le roi Charles II l’enleva pour l’offrir à l’abbaye de Saint-Denis où les fidèles purent le vénérer. À la Révolution française, il fut lui aussi sauvé par un membre de la Commission temporaire des Arts qui le conserva et le remit en 1824 à l’archevêque de Paris. D’une longueur de 9 cm, il est conservé dans un reliquaire en forme de clou, simple tube de cristal orné d’une tête et d’une pointe en argent doré.

Conférences de carême 2023 de Notre-Dame de Paris

Depuis 1835, les Conférences de carême de Notre-Dame de Paris constituent un grand rendez-vous de réflexion sur l’actualité de la foi chrétienne.

« Dieu fait du neuf aujourd’hui. Ouvrons les yeux. »

Au fil des conférences, ce cri de Dieu, par son prophète Isaïe au chapitre 43, creusera en nous la conversion selon son cœur. Comme l’exprimait saint François de Sales : « Il faut commencer par l’intérieur. Qui a Jésus en son cœur ne tardera pas à l’avoir en toutes ses actions extérieures. »

Chaque dimanche, conférence à 16h30, prière à 17h15, vêpres à 17h45, messe à 18h30 à Saint-Germain l’Auxerrois. Conférences données par Mgr Bernard Podvin, prêtre de Saint-François de Sales, diocésain de Lille, missionnaire de la miséricorde, prédicateur à France Culture.

Dimanche 26 février 2023 à 16h30 : « Naître… quand on est vieux »
Dimanche 5 mars 2023 à 16h30 : « Nous avons abandonné notre premier amour
Dimanche 12 mars 2023 à 16h30 : « Elle est vivante la Parole »
Dimanche 19 mars 2023 à 16h30 : « Humilité et douceur ne sont pas ce que nous pensons »
Dimanche 26 mars 2023 à 16h30 : « Il appelle qui il veut »
Dimanche 2 avril 2023 à 16h30 : « Cathédrale… pour un peuple nombreux »

 

Les « conférences » de Carême à Notre-Dame de Paris

En 1835, Frédéric Ozanam suggère à Mgr de Quelen, archevêque de Paris, d’inviter l’Abbé Lacordaire à donner dans la cathédrale Notre-Dame de Paris ses « conférences » pour l’Avent et le Carême. Elles eurent immédiatement un immense retentissement. Ozanam note un peu plus tard : Il nous semblait assister à la résurrection religieuse de la société actuelle. Pour s’adresser à l’ensemble de la société, Lacordaire et ses amis choisissent le titre alors nouveau de « conférences » plutôt que celui des « sermons » de Carême. A tous ses contemporains, quelle que fût leur position, Lacordaire parlait en témoin de la foi catholique dans les questions majeures que posait à la conscience humaine l’évolution de la société.
Les successeurs de Mgr de Quelen et de l’Abbé Lacordaire se laissèrent guider par la même orientation dans le choix des thèmes des « conférences ».

Conférence de Carême dans les années 1950 D.R.

Ce titre de « conférences », étonnamment moderne, est donc contemporain des « Conférences de charité », les Conférences de Saint-Vincent de Paul organisées par Ozanam et ses amis : à son époque, le catholicisme français redémarre avec un dynamisme éclatant, dans les années d’un nouveau printemps pour l’Église, comme l’écrit l’historien Yves-Marie Hilaire. Le souci d’une formation chrétienne, chez tous les jeunes gens qui retrouvent ou rejoignent l’Église, anime en profondeur les conférenciers depuis Lacordaire.

Jésuites et dominicains vont alterner dans ces conférences sacrées : le P. Félix, s.j, de 1853 à 1870, le P. Monsabré, o.p., de 1872 à 1890. Le fondateur de l’Institut catholique, Mgr d’Hulst, les assure entre 1891 et 1896, puis les dominicains occupent le premier tiers du XXe siècle (avec l’interruption d’un Oratorien, le P. Sanson (1925-1927), dont les textes sont rédigés par son confrère, alors interdit de parole, le philosophe Laberthonnière). Ce fut ensuite le tour des jésuites (les Pères Pinard de la Boullaye 1929-1937, Panici 1941-1945, Riquet), L’alternance des jésuites (Sintas, Thomas, Calvez) et des dominicains (Carré, Bro, Bruguès) a été reprise.

 

Plus récemment, les conférences ont été prêchées par le Père Armogathe, des archevêques des cinq continents à l’occasion du Jubilé de l’an 2000, le Père Joseph-Marie Verlinde, le cardinal Poupard, les cardinaux des diocèses partenaires du Congrès International pour la Nouvelle Evangélisation (Lustiger, Schönborn, Erde, Policarpo, Danneels).

Conception et réalisation des chaises de la cathédrale Notre-Dame de Paris : Deux candidats sélectionnés pour la suite de la consultation

À l’issue de la première phase de la consultation lancée en novembre 2022 par le diocèse de Paris pour sélectionner le designer qui se verra confier la réalisation des futures chaises de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Mgr Laurent Ulrich, après avoir reçu l’avis du Comité artistique dont il s’est entouré, et conformément à ce qui était prévu dans le règlement de cette consultation, a invité les designers Ionna Vautrin et Patrick Jouin à poursuivre leur travail et réaliser un prototype de leur projet.

L’archevêque et le comité artistique tiennent à saluer la grande qualité et le professionnalisme des quatre designers qui avaient été invités à présenter un projet lors de la première phase de la consultation.

La consultation porte sur la réalisation des 1500 chaises, faisant partie de l’ensemble du mobilier liturgique, qui, à la réouverture de la cathédrale, seront disposées principalement dans la nef.

La poursuite des études dans cette seconde phase conduira à la remise d’une offre finale et présentation des prototypes à l’archevêque et au comité artistique. Après consultation des autorités compétentes et de la Commission nationale du Patrimoine et de l’Architecture, le projet lauréat sera annoncé au second semestre 2023.

Le Comité artistique, présidé par l’archevêque de Paris, est composé de représentants du diocèse, du ministère de la Culture, de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ainsi que de personnalités qualifiées dans les domaines de l’aménagement liturgique, du design, de la création artistique et des monuments historiques.

Brève présentation des designers retenus à l’issue de la première phase de la consultation

Ionna Vautrin

Diplômée de l’école de design Nantes Atlantique en 2002, Ionna Vautrin a successivement travaillé pour Camper en Espagne, George J. Sowden en Italie et Ronan & Erwan Bouroullec en France. Elle ouvre son propre studio en 2011 après avoir remporté le grand prix de la création de la ville de Paris et collabore depuis avec différentes marques et éditeurs tels que Monoprix, Schneider Electric, SNCF, JCDecaux…

Son travail est une rencontre entre poésie et industrie. Elle dessine des objets du quotidien dont l’ambition est d’être simple, évident mais surprenant. Ses projets associent des formes géométriques et organiques, un esprit espiègle et coloré, des usages intuitifs et fonctionnels, une présence chaleureuse et familière. De la petite à la grande échelle, ses créations combinent douceur et précision au service des espaces publics et privés.

Patrick Jouin

Né en 1967, Patrick Jouin est un designer diplômé par l’École nationale supérieure de création industrielle. Associé à des projets d’exception pour Pedrali, FIAM, Cassina, Alki, Leucos, Alessi, Puiforcat, JCDecaux ou encore Fermob. Son écriture, sa perception de l’artisanat et du dessin, se retrouvent dans chacun de ses projets, qu’il s’agisse de design d’édition ou du mobilier urbain pour les futures gares du Grand Paris Express.

Le parcours de Patrick Jouin, et de son agence de design, Patrick Jouin iD, a été consacré par une exposition monographique au Centre Pompidou en 2009 et honoré par le prix Compasso d’Oro pour la PastaPot d’Alessi. La compréhension de l’espace et le changement d’échelle inspire tout autant le designer, qui intervient également dans des projets d’architecture d’intérieur avec son associé Sanjit Manku, au sein de l’agence Jouin Manku fondée en 2006. Ensemble, ils signent les espaces des restaurants du chef Alain Ducasse, les flagships du joaillier Van Cleef & Arpels, l’hôtel La Mamounia, ou encore le Lounge de la compagnie Air France à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle 2F.

Conception et réalisation du mobilier liturgique : 5 candidats invités à présenter un projet

À l’issue de la première phase de la consultation lancée en octobre 2022 par le diocèse de Paris pour sélectionner les artistes qui se verront confier la réalisation du futur mobilier liturgique de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Mgr Laurent Ulrich, après avoir reçu l’avis du Comité artistique dont il s’est entouré, a invité, en la fête de sainte Geneviève, patronne de la Ville de Paris, les artistes et designers Constance Guisset, Nicolas Alquin, Guillaume Bardet, Pascal Convert et Laurent Grasso à lui présenter leurs projets.

La consultation porte sur les cinq éléments essentiels du futur mobilier liturgique de la cathédrale : l’autel, l’ambon, la cathèdre, le tabernacle et le baptistère. La capacité des œuvres proposées à évoquer le mystère de Dieu à travers la foi catholique, à servir pour les temps à venir la beauté de la vie liturgique de la cathédrale Notre-Dame de Paris, en respectant l’héritage pluriséculaire de la cathédrale, la sacralité et la vocation profonde de chaque objet, sera déterminante dans le choix de l’archevêque de Paris.

Les candidats présenteront leurs offres avant la fin du mois de mai 2023. Après avoir reçu l’avis du Comité artistique et dans le respect des attributions de la Commission Nationale du Patrimoine et de l’Architecture (CNPA), Mgr Laurent Ulrich annoncera le nom de l’artiste lauréat à l’été 2023.

Le Comité artistique, présidé par l’archevêque de Paris, est composé de représentants du diocèse, du ministère de la Culture, de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ainsi que de personnalités qualifiées dans les domaines de l’aménagement liturgique, du design, de la création artistique et des monuments historiques.

 

 

Brève présentation des artistes retenus à l’issue de la première phase de la consultation

Constance Guisset

Née en 1976, Constance Guisset est une designer française. Après des études économiques et commerciales à l’ESSEC et à l’IEP Paris, puis une année au Parlement de Tokyo, elle est diplômée en 2007 de l’ENSCI – Les Ateliers et fonde son studio. Ses recherches trouvent des applications multiples en scénographie, design d’objets et vidéos. Elle s’attache à créer des objets fluides et légers qui sont pensés comme des activateurs d’imagination, dans un style qui met l’usage au coeur de la démarche. En 2022, elle est choisie pour concevoir les nouvelles assises de l’église Saint-Eustache à Paris.

Nicolas Alquin & Marc Alechinsky

Né en 1958 dans une famille d’artistes, Nicolas Alquin est un sculpteur qui développe son lexique artistique selon deux vecteurs principaux : le bois en taille directe ; la cire d’abeille taillée et modelée dans la masse, puis fondue en bronze. Né en 1989, son fils, Marc Alechinsky est architecte et designer de formation. D’âges et de métiers différents mais complémentaires, ces deux concepteurs croisent leurs angles de visions pour la création d’oeuvres spirituelles, dans un dialogue incessant entre l’héritage iconographique judéo-chrétien et l’influence des arts premiers sur l’art occidental contemporain. La mise en commun de leurs savoirs leur permet de mettre en place une démarche conceptuelle liant deux arts majeurs : la sculpture et l’architecture, au service de travaux d’exception.

Guillaume Bardet

Né en 1971, Guillaume Bardet est un designer français. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD) de Paris, où il obtient par la suite une résidence à la Villa Medicis à Rome et une bourse de l’Académie de France à Rome. Il réalise plusieurs grands projets, dont « La Fabrique du Présent, La Cène » au Couvent dominicain Sainte-Marie de La Tourette en 2017. Intéressé par les formes et les usages qui font le ferment de notre humanité, les réalisations de Guillaume Bardet portent la trace sensible de leur créateur, tout en atteignant un caractère hors du temps.

Pascal Convert

Né en 1957, Pascal Convert est un plasticien, écrivain et réalisateur français. En 1989, il est pensionnaire de la Villa Médicis. Il a travaillé sur le site des Bouddhas de Bâmiyân, ou encore en Arménie, sur la destruction d’œuvres archéologiques et artistiques majeures. En 2003, il réalise une œuvre en hommage aux fusillés du Mont Valérien. En 2009, il conçoit les vitraux de l’église Saint-Gildas-des-Bois. Les notions de mémoire et d’oubli sont au cœur de son travail. Pascal Convert s’attache à mettre en exergue le pouvoir symbolique des images et interroge leur dimension politique, esthétique et culturelle.

Laurent Grasso

Laurent Grasso est un artiste français diplômé de l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris et pensionnaire de la Villa Médicis en 2004.
Son travail explore les notions de croyances et de rituels, puisant dans cet infra mince qui lie le monde terrestre à celui des mystères qu’il tente de saisir, afin de révéler et de matérialiser l’invisible qui nous entoure.
En 2019, il réalise dans le cadre du 1% artistique une série de sculptures lumineuses pour les façades de l’Institut de France.
Laurent Grasso fait actuellement l’objet d’une exposition monographique Anima au Collège des Bernardins.

Réouverture de la boutique et reprise des visites guidées

Message de Monseigneur Patrick Chauvet

Après l’incendie de la cathédrale et au cours de la pandémie, alors que Paris est privée de ses touristes, l’ouverture d’un accueil-boutique est un pari !

Mais cette ouverture est une signe fort pour nous, chrétiens. Tout d’abord, il n’y a pas de fatalité ! Il nous faut lutter contre cette pandémie en assurant que la vie est plus forte que ce drame. La vie continue !

Ensuite, comme je l’ai souvent dit et écrit, le parvis doit être un lieu d’accueil. Il nous faut redonner vie par notre présence…

Enfin, ce qui nous fait tenir depuis un an et demi, c’est l’espérance : Notre-Dame d’Espérance.

Ainsi, nous devenons des « sentinelles de l’Espérance » pour reprendre une expression de Saint Jean-Paul II. Ce lieu d’accueil, CASA et Accueil-Jeunes seront ces signes dont notre pays a bien besoin.
Pour certains, l’ouverture de ce lieu est une folie ! Mais nous avancerons parce que nous sommes habités par cette folie de Dieu.

Ensemble, j’en suis sûr, nous montrerons que la cathédrale est bien vivante.

Monseigneur Patrick Chauvet, recteur-archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame de Paris

Réouverture de la boutique

La boutique physique est malheureusement fermée.
Vous pouvez cependant réaliser vos achats en ligne tous les jours, 24h/24 sur la boutique en ligne boutique.notredamedeparis.fr.

Vous y trouverez tous les produits religieux spécialement réalisés pour nous.

Par votre achat, vous contribuerez ainsi à soutenir les actions de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Visites guidées

Nous redéployons nos visites guidées par nos bénévoles, autour de la cathédrale.

Cette visite à l’extérieur vous permettra de découvrir l’histoire et l’actualité de ce monument exceptionnel.

Visites pour les particuliers et/ou les groupes

La cathédrale Notre-Dame de Paris et les guides bénévoles CASA proposent des visites gratuites aux abords de la cathédrale (une heure environ). Les prochaines visites sont indiquées dans le calendrier ci-dessous, régulièrement mis à jour. Rendez-vous sur le parvis de la cathédrale, près de la statue de Notre-Dame, à l’heure indiquée.

Voir le calendrier

Réserver pour un groupe

Informations
https://guidecasa.com/

Visites assurées par Accueil-Jeunes

Visite-Découverte sur place – rendez vous – parvis de Notre-Dame de Paris

Le service Accueil Jeunes de la cathédrale Notre Dame de Paris propose des visites extérieures de Notre-Dame de Paris.

Nos guides bénévoles vous offrent un parcours de l’édifice adapté aux niveaux scolaires des groupes et aux programmes scolaires. Le service s’adapte également à toutes demandes particulières.

Malgré la fermeture de la cathédrale, la visite d’une heure permet d’entrer dans la dimension patrimoniale, historique et spirituelle de ce joyau de l’époque médiévale.

Ces visites sont gratuites, elles sont offertes par la cathédrale. Vous pouvez si vous le souhaitez faire un don à la cathédrale.

 

Ces visites se font sur rendez-vous uniquement. Elles n’ont lieu que pendant les périodes scolaires de l’Académie de Paris. Pour organiser une visite, il faut en faire la demande plusieurs semaines à l’avance par le biais du site internet en cliquant ici.

 

Visite-conférence dans les Établissements scolaires et universitaires

Vous avez des difficultés à faire sortir vos élèves-étudiants :

Nos guides se déplacent dans les établissements ou lieux d’Accueil pour faire découvrir la cathédrale.

Besoin requis : l’établissement doit être équipé d’un rétro-projecteur.

Toute demande peut être envisagée en concertation.

Pour organiser une visite, il faut en faire la demande plusieurs semaines à l’avance par le biais du site internet en remplissant la case « Demande de guides dans l’Etablissement », en cliquant ici.

 

A quels jeunes s’adresse le Service Accueil-jeunes ?
à des classes Primaires dès début de l’instruction, surtout attentives aux couleurs des rosaces ;
des classes de Cinquième, informées de la société médiévale et de son architecture ;
des classes de Seconde, abordant la littérature ancienne de la France ;
des étudiants de Lettres, d’Histoire ou d’écoles de Tourisme…
à des aumôneries, des groupes de jeunes
toute autre possibilité est envisageable pour tous les niveaux scolaires, de l’école primaire jusqu’à l’université.

 

Conférences du recteur de Notre-Dame, Monseigneur Chauvet

Dans la tradition des conférences spirituelles et culturelles initiées par Monseigneur Emile Berrar, recteur de Notre-Dame de Paris de 1967 à 1983, Monseigneur Patrick Chauvet, recteur-archiprêtre de la cathédrale, propose tout au long de l’année liturgique des cycles de conférence en l’église Saint-Germain l’Auxerrois le dimanche à 17h. Voici les prochains cycles :

« Georges Bernanos »

  • Dimanche 17 novembre : Dialogues des carmélites « l’angoisse vécue par la grâce »
  • Dimanche 24 novembre : Sous le soleil de Satan « Un roman de combat »
  • Dimanche 1er décembre : Sous le soleil de Satan « Le combat spirituel de l’abbé Donissan »

 

« En Marche vers Noël »

  • Dimanche 8 décembre : « Marie dans les Écritures »
  • Dimanche 15 décembre : « Marie au cœur de nos vies »

Saison 2019-2020 de Musique sacrée à Notre-Dame de Paris

L’Association Musique Sacrée à Notre-Dame de Paris, sa maîtrise et ses solistes, proposent en novembre et en décembre 2019 des pièces musicales de Mozart, Bach, Mendelson, Monteverdi…
Les églises de Saint-Eustache, Saint-Sulpice et Saint-Séverin et le Théâtre du Châtelet accueillent ces concerts.

  • Mardi 3 décembre – 20h30, Église Saint-Sulpice (75006) : Sankta Lucia, concert de Noël suédois
  • Mardi 10 décembre – 20h30, Église Saint-Séverin (75005) : Bach – Charpentier – Monteverdi, solistes de Notre-Dame de Paris
  • Dimanche 15 décembre – 11h, Théâtre du Châtelet (75001) : concert de Noël
  • Mardi 17 décembre – 20h30, Église Saint-Sulpice (75006) : concert de Noël de la Maîtrise
  • Vendredi 27 décembre – 20h30, Église Saint-Etienne-du-Mont (75005) : Puer natus est, chant grégorien et musique médiéval
     

Pour en savoir plus, consulter le site de Musique sacrée