- Plans
- Les architectes de Notre-Dame
- L’architecture extérieure
- L’architecture intérieure
- La façade occidentale
- La façade nord et le portail du cloître
- La porte rouge
- Le portail Saint-Étienne
- Le portail de la Vierge
- Le portail Sainte-Anne
- Le portail du Jugement dernier
- Les cloches
- Les vitraux
- La charpente
- La flèche
La façade nord et le cloître
Au Moyen Age, le cloître Notre-Dame est accessible le jour. Il accueille des laïcs au service des chanoines. Au milieu du XIIIe siècle, les chanoines décident de modifier la forme de la cathédrale et y ajoutant un transept débordant. Sa construction est antérieure à la façade sud. L’architecte Jean de Chelles réalise les travaux jusqu’à sa mort en 1258. La façade nord forme une longue baie peu éclairée. Elle est divisée en trois étages, en léger retrait les uns par rapport aux autres. Elle est longée par une petite rue et ne bénéficie jamais d’ensoleillement direct. Les chapelles placées plus tard autour de la nef tendent à effacer le débordement du bras du transept.
Le portail du cloître
La façade du croisillon nord présente les mêmes éléments architecturaux que celle du croisillon sud : un gable surmonte le portail, une galerie en claire-voie avec la grande rosace occupe la partie médiane. Un pignon triangulaire décoré surmonte le tout. Un grand pinacle en forme de clochetons s’élève à sa base de chaque côté. Il est percé d’une rose vient éclairer les combles du transept nord.
La Vierge à l’enfant
La statue de la Vierge à l’enfant prend place au trumeau, au centre du portail. La statue échappe aux ravages de la Révolution, l’enfant qu’elle porte dans ses bras disparaît. Ses traits seraient ceux de Marguerite de Provence, épouse de saint Louis. L’attitude de la Vierge est délicate, légèrement déhanchée. Le drapé aux plis souples accentue l’effet de majesté.Son sourire maternel interprète un christianisme humanisé. L’image de la femme et de la mère y prennent toute leur importante.
Les révolutionnaires détruisent les six statues des piédroits, représentant les rois mages et les vertus théologales.
Le linteau, en partie inférieure du tympan, représente quatre scènes de l’enfance du Christ : la nativité, la présentation au temple, le massacre des innocents par Hérode et la fuite en Égypte. L’élégance sobre, la délicatesse des visages, les drapés aux plis profonds sont typiques de la sculpture francilienne du XIIIè siècle.
Le miracle de Théophile
La partie supérieure du tympan représente le miracle de Théophile. Jeune clerc, Théophile est jaloux de l’évêque. Pour le supplanter et sortir de la pauvreté, il vend son âme au diable. Avec l’aide du diable, il parvient à humilier l’évêque. Puis, ne sachant pas comment se sortir de la situation, il implore Marie qui parvient à annuler le pacte. Théophile se repend en signe de reconnaissance.