- Plans
- Les architectes de Notre-Dame
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- L’architecture intérieure
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Du milieu du XIIe siècle au milieu du XIIIe siècle, première période de construction
La première phase de construction démarre en 1163 lorsque l’évêque Maurice de Sully pose la première pierre. Elle dure jusqu’en 1250 sous le règne de saint Louis. Les grandes étapes sont
- 1163-1182 : construction du chœur et de ses deux déambulatoires.
- 1182-1190 : construction des quatre premières travées de la nef, des bas-côtés et des tribunes.
- 1190-1225 : construction des deux dernières travées de la nef puis édification de la façade principale avec ses portails de 1208 à 1225.
- 1225-1250 : partie haute de la façade et les deux tours. Agrandissement de la cathédrale par des fenêtres hautes, création des terrasses, modification des arcs boutants, adjonction des chapelles latérales de la nef.
Du milieu du XIIIe siècle au milieu du XIVe siècle, deuxième période de construction
Cette seconde période concerne des modifications et des ornementations. Les maîtres d’œuvre réemploient fréquemment d’anciennes parties romanes durant la première période de construction. En revanche, l’évêque Renaud de Corbeil (1250-1268) souhaite à présent que l’ensemble du bâtiment soit dans le nouveau style gothique.
Contrairement à la première période dont aucun nom d’architecte bâtisseur n’est connu, seuls les maitres maçons de cette seconde période sont identifiés. Ils interviennent successivement de la manière suivante :
- 1250-1267 : façade nord, transept nord, et sa rosace, début du transept sud par Jehan de Chelles.
- 1267-1296 : transept sud et son portail, chapelles et porte rouge, arcs-boutants du chœur par Pierre de Montreuil.
- 1296-1363 : jubé et chapelles du chevet par Pierre de Chelles achevés par Jean Ravy. Arcs-boutants du chœur et clôture du chœur par Jean Ravy finalisés par Jean le Bouteiller et Raymond du Temple.
Modifications et aménagements au cours des siècles
Au cours de la Renaissance, les goûts évoluent et affichent un dédain pour la cathédrale. Le regain d’intérêt vient de Louis XIII lorsqu’il place la couronne de France sous la protection de la Vierge Marie. En signe de dévotion, il souhaite apporter des modifications à la cathédrale. Elles ont lieu à la fin du règne de Louis XIV et poursuivies sous Louis XV. Sous Louis XVI, des modifications sont encore apportées car la cathédrale est jugée trop sombre et son entrée trop étroite.
Viollet-le-Duc, architecte restaurateur
L’architecte intervient sur la cathédrale avec Jean Baptiste Lassus au terme d’un concours de restauration de l’édifice. La cathédrale tombe en décrépitude. Viollet-le-Duc dirige les travaux durant vingt ans. Il crée des modifications structurelles avec l’intention de se rapprocher de sa forme d’origine. Dans son programme, il recrée la galerie des rois disparue, intègre de nouveaux éléments de décor comme les chimères et construit une nouvelle flèche. Ces adjonctions lui ont été parfois reprochées.
A la suite de ce vaste chantier, la cathédrale ne subit plus de modifications architecturales, uniquement un entretien au 20e siècle.